Un gros plouf estival!

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Publié 21/08/2007 par Yann Buxeda

Après un mois de juillet relativement peu estival, les températures caniculaires semblaient avoir décidé de faire l’impasse sur notre Ville-Reine. Il n’en est finalement rien… Août s’est révélé comme le catalyseur 2007 de nos sueurs estivales. Et les méthodes pour se refroidir ne manquent pas!

Des plus timorés qui iront tremper le bout de leurs pieds sur les fontaines de Dundas Square aux plus téméraires qui s’immergeront totalement dans le lac Ontario, il existe tout un panel de chercheurs de fraîcheur humide.

Mais parmi toute cette faune assoiffée, un énergumène attire particulièrement l’attention: l’aquabombeur. Il est au monde terrestre ce que l’ornithorynque est au milieu sous-marin: un mélange entre diverses espèces.

À ceci près que si l’ornithorynque porte sur lui les traits de l’inimaginable croisement dont son espèce a fait les frais, l’aquabombeur est indécelable d’un humain classique. Tout au plus peut-on lui accorder un certain embonpoint naturel qui lui permet de résister aux aridités de son milieu de prédilection.

Ou plutôt de ses milieux naturels… Tantôt amateur de grands espaces aériens, tantôt de recoins aquatiques exigus, l’aquabombeur est pourtant un citadin forcené qui n’exerce son art qu’en présence d’un public averti, au beau milieu d’une piscine goudronnée.

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Ce mercredi à la piscine Summerville d’Ashbridge’s Bay dans l’est torontois, les dix plus beaux spécimens du genre se sont retrouvés pour se disputer le titre de Champion national d’aquabombes 2007. C’est finalement Brian Utley, de Calgary, qui s’est mérité le titre tant convoité, malgré la rude compétition des neuf autres participants à la finale.

Venus des quatre coins du pays, ils n’ont rien pu faire face à la technique certes classique, mais néanmoins dévastatrice, de celui qui fut en son temps double champion du monde de la discipline (1981 et 1982).

La compétition s’est déroulée en trois manches – donc autant de sauts – du haut d’une plateforme de cinq mètres.

Aux saltos et figures de styles proposés par ses adversaires, Brian Utley a répondu avec une simplicité déconcertante. Malgré les différentes composantes de la note finale que sont le style, l’originalité, la qualité des pirouettes et sauts périlleux, et l’importance de l’éclaboussure, il a opté pour un style classique.

Une chute libre d’une efficacité rare qui a confirmé son propre adage selon lequel «tout est dans le Splash!» Brian Utley, selon les traditions qui régissent l’aquabombing, a tenu néanmoins à souligner la qualité de la performance de ses adversaires: «Ce fut une compétition très féroce et tout le monde visait le podium. C’est donc pour moi tout un honneur d’avoir remporté le titre de champion parmi tous ces aquabombeurs exceptionnels!»

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Pour sa troisième édition nationale, le championnat offrait à son lauréat un trophée accompagné d’un prix de 2 000 $.

Auparavant, diverses sessions de qualification s’étaient tenu à travers tout le Canada et sous forme de championnats régionaux.

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