Après un mois de juillet relativement peu estival, les températures caniculaires semblaient avoir décidé de faire l’impasse sur notre Ville-Reine. Il n’en est finalement rien… Août s’est révélé comme le catalyseur 2007 de nos sueurs estivales. Et les méthodes pour se refroidir ne manquent pas!
Des plus timorés qui iront tremper le bout de leurs pieds sur les fontaines de Dundas Square aux plus téméraires qui s’immergeront totalement dans le lac Ontario, il existe tout un panel de chercheurs de fraîcheur humide.
Mais parmi toute cette faune assoiffée, un énergumène attire particulièrement l’attention: l’aquabombeur. Il est au monde terrestre ce que l’ornithorynque est au milieu sous-marin: un mélange entre diverses espèces.
À ceci près que si l’ornithorynque porte sur lui les traits de l’inimaginable croisement dont son espèce a fait les frais, l’aquabombeur est indécelable d’un humain classique. Tout au plus peut-on lui accorder un certain embonpoint naturel qui lui permet de résister aux aridités de son milieu de prédilection.
Ou plutôt de ses milieux naturels… Tantôt amateur de grands espaces aériens, tantôt de recoins aquatiques exigus, l’aquabombeur est pourtant un citadin forcené qui n’exerce son art qu’en présence d’un public averti, au beau milieu d’une piscine goudronnée.