Des députés comme François Choquette, Alupa Clarke et Denis Paradis n’ayant pas été réélus l’automne dernier, le Comité permanent des langues officielles fait peau neuve. Seulement trois membres qui y siégeaient lors de la dernière législature y sont de retour.
Les travaux de ce comité retiendront particulièrement l’attention du public dans un contexte où le gouvernement Trudeau s’est engagé à moderniser la Loi sur les langues officielles au courant du présent mandat.
Les membres du Comité seront appelés à étudier en profondeur le projet de refonte de la Loi après son dépôt aux Communes.
Le secrétaire parlementaire de la ministre
L’Acadien René Arseneault siège à nouveau au comité, mais désormais en tant que membre sans droit de vote à titre de secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique et des Langues officielles. Il jouera un rôle de liaison entre le bureau de la ministre Mélanie Joly et le comité.
On se souviendra qu’en 2017 le député Arseneault, tout comme 16 autres de ses collègues libéraux d’arrière-ban, a voté en faveur du plus récent projet des néodémocrates pour rendre obligatoire le bilinguisme à la Cour suprême, allant ainsi à l’encontre de la position du gouvernement.