Traiter les personnes atteintes de la CoViD-19 avec le plasma sanguin des personnes qui ont guéri est-il la solution? Pour l’instant, l’état de la recherche ne permet pas de l’affirmer avec certitude, contrairement à ce qu’on a pu entendre depuis la fin du mois d’août.
Le plasma est cette portion liquide du sang qui contient notamment des anticorps. Ceux-ci se développent naturellement à la suite d’une infection. Ils font partie intégrante de notre réponse immunitaire face à un «ennemi».
On peut le constater lorsqu’on prélève du plasma chez un individu peu après le pic de sa maladie: ce plasma est riche en anticorps.
Dans le passé, l’injection de plasma dit «convalescent» a été utilisée pour tenter de lutter contre des maladies comme la grippe espagnole, Ebola et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Bien que son efficacité ait été mitigée d’une épidémie à l’autre, l’hypothèse de départ a du sens: on fournirait ainsi des anticorps capables de neutraliser le virus à un malade qui en est dépourvu.
Le plasma convalescent a aussi comme avantage d’être à la fois peu coûteux et relativement facile à prélever et à administrer.