L’idée que les hommes passeraient par un équivalent de la ménopause, appelé l’andropause, n’est pas acceptée par la communauté médicale. Et pourtant, l’idée qu’ils aient besoin en vieillissant de traitements d’hormones, gagne en popularité.
Une tendance inspirée plus par le marketing que par la médecine, constatent l’Organisation pour la science et la société.
Les ventes
Jusqu’au début des années 2000, les prescriptions de testostérone pour les hommes de plus de 40 ans étaient relativement rares. Mais elles ont augmenté en flèche depuis.
Or, cette augmentation est due aux usages non approuvés médicalement. Une lettre publiée par le journal JAMA Internal Medicine en décembre dernier, rapportait que la fréquence des usages médicalement approuvés de la testostérone était, elle, restée constante de 2007 à 2016.
Par contre, son utilisation pour d’autres usages avait presque quadruplé: elle était passée, aux États-Unis, de dépenses de 108 millions en 2007, à 402 millions en 2017.