Réunis à l’appel de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF), près de 160 personnes s’étaient donné rendez-vous à Ottawa les 3 et 4 mai pour aller au-delà de la manière de s’exprimer afin de braquer les projecteurs sur la sécurité linguistique
Justin Trudeau a abordé en mars dernier à Radio-Canada la question de sa propre insécurité linguistique alors qu’il était ado. Il a convenu qu’il en avait souffert alors qu’il venait vivre au Québec et était inscrit au Collège Brébeuf de Montréal en secondaire 1. C’est une réalité que vivent bon nombre de francophones en situation minoritaire.
Stratégie nationale
Mais une fois abordée la question de l’insécurité et ce qui la cause, peut-être faut-il aller au-delà et trouver des moyens pour instaurer la notion de sécurité linguistique. C’est le pari qu’a voulu relever la FJCF.
La présidente de l’organisme pancanadien, Sue Duguay, définit le récent symposium comme étant l’avant-dernière étape «avant la rédaction d’une stratégie nationale sur la sécurité linguistique».
L’Acadienne rappelle qu’il y avait eu, bien avant le symposium, diverses rencontres ainsi que des questionnaires à remplir, afin de prendre le pouls des jeunes de la FCJF sur la situation. Déjà en 2014, lors de son assemblée générale, la FJCF s’était vu confier par la jeunesse francophone le mandat de définir la question de l’enjeu de l’insécurité linguistique.