Jusqu’à maintenant, Gaï de Ropraz était connu pour son expertise en vins et spiritueux, pour son engagement dans les relations France-Canada et pour son travail bénévole au sein d’organismes comme le Salon du livre de Toronto et la Franco-Fête. Il ajoute un nouvelle plume à son chapeau en signant un premier roman: La Mémoire des vagues.
Pour ce premier exercice littéraire, notre nouveau romancier a choisi le genre thriller. Comme il a l’imagination fertile et la parole facile, nous avons droit à un pavé de 600 pages remplies de descriptions imagées, de personnages savoureux et de rebondissements surprenants. La Mémoire des vagues est un roman écrit avec une poigne solide et soutenu par des connaissances générales qui donnent au récit toute sa crédibilité.
Ce récit commence au large de la petite île d’Ascension, en plein océan Atlantique, où un homme presque mort est retrouvé défiguré dans un radeau de sauvetage. Blessé et amnésique, il n’a pratiquement plus de souvenirs reliés à sa vie, même si on a découvert sur lui des documents d’identité le décrivant comme William Wilfred Jordan, citoyen des États-Unis. À quel accident Jordan a-t-il survécu?
Nous ne le savons pas de sitôt, mais nous apprenons que la mafia cherche à l’éliminer, en employant des moyens parfois démesurés pour arriver à ses fins. La mafia prétend que Jordan est un ancien membre en cavale.
Grâce à une chirurgie esthétique, il tenterait de se faire oublier tout en conservant pour lui la grande fortune dont il avait la garde financière. De son côté, la police étasunienne intervient en obligeant celui que l’on appelle désormais Billy à reprendre une résidence en Floride, où il était assigné juridiquement avant son accident.