Il est sans doute difficile d’échapper à la frénésie du Festival international du film de Toronto, qui bat son plein en centre-ville depuis jeudi dernier, et jusqu’à dimanche prochain. Même la météo moyenne des premiers jours n’a pas eu raison de l’enthousiasme des foules publiques ou professionnelles pour les films et événements en cours dont, si vous avez suivi les péripéties instagrammesques de L’Express, vous avez déjà eu un aperçu exclusif.
La «seconde» semaine du festival, traditionnellement plus calme après le chaos de la première, amènera pourtant son lot de premières et de tapis rouges, et le cinéma canadien ne sera pas en reste. La sélection nationale est, cette année, plutôt orientée vers le côté anglophone avec moins d’une dizaine de films en français dont la plupart viennent de poids lourds du septième art et habitués du festival.
Un petit nouveau fait pourtant son apparition dans le jeu, avec un film très apprécié et plein d’énergie : Prank, de Vincent Biron.
Le film suit les aventures de Stefie, adolescent à l’appareil dentaire géant, qui s’ennuie ferme dans son petit monde. Suite à sa rencontre avec Martin et Jean-se, «farceurs» professionnels, le jeune garçon découvre les tourments de la vie d’adulte, de l’amour et de la haine dans une ambiance ou les farces deviennent de plus en plus risquées et malsaines.
Le film est rempli d’idées séduisantes et hilarantes, et aura sa première publique mardi à 16h, ainsi qu’une seconde présentation jeudi à 17h30, vous donnant ainsi deux chances de soutenir un nouveau talent du cinéma francophone canadien.