The Intangible Dream en selle à la Distillerie

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Publié 02/10/2007 par Sandy Plas

L’exposition The Intangible Dream, de l’artiste montréalaise Léa Rivière, est installée depuis le 20 septembre à la Galerie Thompson Landry, dans le quartier de la Distillerie. Voyage au cœur de l’univers unique d’une artiste inspirée.

Léa Rivière puise son inspiration là où les rêves se mélangent à la réalité, dans ces instants où les choses apparaissent sous un nouveau jour, telles que notre imagination les entrevoit.

The Intangible Dream est le résultat de ce mélange, entre l’imaginaire de l’artiste et les passions qui l’habitent. Le dessin, bien sûr, mais aussi et surtout celle des chevaux, amour de jeunesse manqué, mais qu’elle revit aujourd’hui au travers de son art.

«J’ai dû choisir dans ma jeunesse entre la peinture et les chevaux, mais cette passion m’habite encore et c’est tout naturellement que je les ai choisis comme sujets principaux de mes tableaux.»

Alors qu’elle est monitrice dans un camp utilisant les chevaux pour venir en aide aux enfants en difficulté, Léa fait la rencontre d’un cheval, rencontre qui la suivra jusqu’à aujourd’hui. «Le cheval possède pour moi une forte symbolique. C’est un véritable guide, il voit et connaît des choses auxquelles nous n’avons pas accès. Il est pour moi une source d’inspiration inépuisable.»

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Les œuvres de Léa Rivière explorent donc ce rapport si particulier à l’animal et veulent signifier l’osmose créée avec les femmes et les hommes qui les montent. Loin de coller à la réalité, l’artiste cherche au contraire à se rapprocher d’une représentation rêvée du cheval.

Les œuvres de Léa Rivière impressionnent. Par leur taille tout d’abord – la plupart dépassent les 2 mètres de large – mais également par l’univers qu’elles imposent. Les chevaux sont dessinés avec précision et se détachent d’un fond aux couleurs de bronze, de rouge et de marron. La texture des tableaux, parfois lisse, parfois rugueuse et en relief, intrigue et fait ressortir l’originalité des œuvres.

L’artiste utilise en effet des techniques très diverses: encre, fusain, charbon de bois et peinture acrylique s’entremêlent et créent sur la toile un style unique.

«Au bout d’années de recherche, j’ai enfin trouvé un équilibre qui me correspond vraiment, entre le dessin et les couleurs. Le but était de créer une certaine harmonie entre la précision des traits et le travail des couleurs, deux domaines que j’affectionne particulièrement.»

L’exposition The Intangible Dream est visible à la Galerie Thompson Landry – au cœur du quartier de la Distillerie – jusqu’au 7 octobre. Véritable succès, elle pourrait être reconduite jusqu’à la mi-octobre. «Plus de 150 personnes se sont déplacées pour le vernissage et beaucoup de visiteurs continuent à venir admirer les œuvres de Léa chaque jour», souligne Joanne Thompson, directrice de la galerie.

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Nul doute que les œuvres si originales de cette artiste francophone continueront à captiver un vaste public.

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