L’Acfas: «Cessez les coupes en enseignement postsecondaire en français au Canada»
À titre de présidents et présidentes de l’Acfas centrale et des Acfas régionales, nous nous inquiétons de la tendance des programmes et des cours universitaires en français à être la cible de coupes dans plusieurs provinces canadiennes lors de périodes économiques difficiles. Nous souhaitons rappeler que cette formation en français est un élément capital de notre prospérité politique, économique, diplomatique, sociale et culturelle. Dans les derniers mois, encore une fois, une diminution de l’offre de cours en français a été annoncée dans plusieurs universités bilingues et de langue anglaise à l’extérieur du Québec. Nous savons que les exercices de rationalisation […]
Pour maintenir le dynamisme du Campus Saint-Jean
LETTRE OUVERTE de Valérie Lapointe-Gagnon et Anne-José Villeneuve, respectivement professeures en histoire et en linguistique au Campus Saint-Jean, et 937 signataires: L’ancien premier ministre albertain, Ralph Klein, en parlait comme du secret le mieux gardé de l’Ouest. Fondé en 1908, le juniorat Saint-Jean, devenu une faculté de l’Université de l’Alberta en 1977, occupe depuis plus de 100 ans une place incontournable dans la francophonie albertaine, canadienne et internationale. Seul établissement postsecondaire francophone en Alberta, le Campus Saint-Jean forme les enseignant.es, juristes, chercheur.es, infirmier.ères, organisateur.trices communautaires, fonctionnaires qui font une différence dans leur communauté et répondent aux besoins des francophones en […]
1969: la Lune, Woodstock, Abbey Road… la Loi sur les langues officielles
1969 n’était pas qu’année érotique, comme le susurraient Gainsbourg et Birkin. C’était aussi la fin d’une décennie marquée au Québec et au Canada français par une émergence de revendications. Tout cela pavait le chemin à une véritable reconnaissance des deux langues officielles au Canada, ce qui sera fait avec la Loi sur les langues officielles. Nationalismes concurrents Avec la Révolution tranquille des années 1960 au Québec, la marmite linguistique bout de plus en plus. Et pas seulement sur les rives du Saint-Laurent. L’intransigeance du maire de Moncton, Leonard Jones, à l’égard de certains services en français est formidablement illustrée dans le […]