
Pas de romans d’amour accompli dans le Québec pré-1960
Je vous ai déjà parlé de l’Histoire populaire de l’amour au Québec, De la Nouvelle-France à la Révolution tranquille, de Jean-Sébastien Marsan. Il signe un troisième et dernier tome couvrant les années 1860-1960. Dans le titre de cet ouvrage, le mot «amour» équivaut souvent à «famille». Un long chapitre sur la condition féminine et masculine passe en revue des sujets aussi variés que le droit de vote des femmes, le salaire égal et la prostitution. À la fin du XIXe siècle, la principale caractéristique de la femme est le dévouement dans l’abnégation. Littérature pauvre en amour adulte L’auteur passe en […]

Mœurs sexuelles dans le Bas-Canada
Au Québec, sous le Régime anglais, l’Église ne parviendra jamais à policer complètement les mœurs, à bannir le concubinage, la bigamie, l’adultère, la prostitution ou la simple attirance entre deux célibataires nullement pressés de se marier. Ce n’est pas parce qu’elle n’a pas essayé, explique Jean-Sébastien Marsan dans Histoire populaire de l’amour au Québec, tome II, 1760-1860. Relâchement de la morale Dès 1767, le premier évêque de Québec sous le Régime anglais déplore la prolifération de «vices autrefois si rares dans cette colonie» et un relâchement généralisé de la morale chrétienne. Voici la liste des péchés sexuels graves qu’un curé […]