Deepfake: beaucoup d’efforts pour peu de résultats?
Les «deepfakes» ou vidéos truquées continuent d’engendrer plus d’inquiétudes que de réels impacts. Ils n’ont joué aucun rôle notable dans la dernière élection américaine — et les données jusqu’ici tendent à croire qu’ils ne seraient pas plus efficaces, pour tromper les gens, que des contenus beaucoup plus simples à produire. Le terme «deepfake» réfère à une vidéo d’une personne à qui l’on fait dire des phrases qu’elle n’a jamais prononcées. Pas besoin d’être sophistiqué Des démonstrations ont été faites au fil des années. Mais chacune de ces «œuvres» nécessite beaucoup de temps et d’énergie pour être convaincante — alors qu’en […]
Deepfake: les menaces ne sont pas là où on pense
Alors que les vidéos «deepfake» gagnent en qualité pratiquement de mois en mois, les technologies pour les détecter s’améliorent elles aussi. Mais les vraies menaces ne pourront pas être vaincues par la technologie. Le mot «deepfake» ou hypertrucage s’est imposé pour désigner une catégorie très pointue de vidéos: celle où on surimpose sur la tête d’une personne en train de parler des propos qu’elle n’a jamais tenus, d’une façon qui, au premier coup d’oeil, semble réaliste. La technologie est encore très imparfaite: un algorithme peut facilement détecter les coupures au montage et les propos saccadés qui en sont deux caractéristiques. […]
Désinformation: le «deepfake» tarde à se manifester
Dans l’univers de la désinformation, il y a un agent perturbateur dont on parle beaucoup, mais qui ne s’est pourtant pas plus matérialisé cette année que l’an dernier: le deepfake, ou la capacité à mettre dans la bouche des gens, sur vidéo, des mots qu’ils n’ont jamais prononcés. De fait, 2018 n’a pas été l’année du deepfake, et 2019 ne le sera probablement pas non plus. Course aux armements Selon Claire Wardle, directrice de l’organisme américain First Draft, nous serions encore à environ quatre ans du niveau de qualité qui pourrait vraiment causer du tort, et en parallèle, on assiste […]