
Climat: agendas politiques et religieux
Climat : la NASA et la NOAA annonçaient récemment que 2014 a peut-être été l’année «la plus chaude des temps modernes». Plusieurs scientifiques se sont demandé naïvement pourquoi ces deux agences américaines diffusaient un tel communiqué en janvier, alors que la plupart des données sur l’année écoulée (toujours insuffisantes de toute façon) ne sont jamais rassemblées et analysées aussi rapidement. Le réchauffement sur pause Et, surtout, alors que le réchauffement en question, de quelques centièmes de degré – moins que la marge d’erreur – confirme plutôt la «pause» ou le «plateau» observé depuis une quinzaine d’années. Le discours sur l’état […]

Climat: de la marde
Stephen Harper a été vilipendé toute la semaine dernière par les obsédés de la météo pour avoir manqué le «sommet» onusien sur le climat à New York, préférant n’y déléguer «que» sa ministre de l’Environnement, Leona Aglukkaq. Le Canada n’a pas «boycotté» cette réunion, comme on l’a dit ici et là, mais il est sûrement vrai que le premier ministre, comme un très grand nombre d’analystes, considère en privée que c’est une perte de temps et d’énergie. Science ou religion du climat? Barack Obama et une majorité des chefs de gouvernements de la planète ont participé à cette grand-messe (car […]
Un ministre de l’Environnement climatosceptique?
La nouvelle lubie des prophètes de malheurs climatiques est de comparer les doutes exprimés aujourd’hui par nombre de commentateurs aux doutes jadis exprimés dans les médias et dans l’arène politique sur la nocivité du tabac. C’est le propos d’un livre intitulé Merchants of Doubt, de historienne Naomi Oreskes, brandi par les écocatastrophistes chaque fois qu’un vulgaire journaliste (ou un prix Nobel, là c’est plus embêtant) se mêle de remettre en question un ou plusieurs dogmes de la religion réchauffiste sur la réalité ou l’ampleur d’un dérèglement du climat, sur ses conséquences pour l’humanité, mais surtout sur ses causes, dont dépendent […]
Climat ou économie: pas de consensus
Depuis quelques années (disons depuis qu’Al Gore s’est recyclé en gourou de l’environnement après sa défaite aux présidentielles américaines de 2000), les promoteurs les plus véhéments de la réduction des gaz à effet de serre prétendent qu’un très large consensus existe au sein de la communauté scientifique sur les causes (l’industrialisation) et les conséquences (catastrophiques) du réchauffement de la planète. De ce consensus dépend la crédibilité, dans le grand public et donc auprès des dirigeants politiques, des mesures, souvent radicales et coûteuses, qui permettraient de réduire nos émissions de gaz à effet de serre au point d’influer sur le climat. […]