
30 ans plus tard, le français reprend sa place à Sault-Ste-Marie
Pour les membres du Centre francophone de Sault-Ste-Marie (CFSSM), janvier 2020 est un moment de réflexion important. Il y a 30 ans, en plein débat sur l’Accord constitutionnel du Lac Meech, la résolution d’unilinguisme déposée par le maire de l’époque, Joe Fratesi, secouait la communauté francophone. En 2010, un autre maire, John Rowswell, avait présenté des excuses officielles, mais l’affaire est encore sensible. Fondé en 1982, le CFSSM est un organisme communautaire qui œuvre depuis 37 ans à faire rayonner la francophonie. Depuis 2017, il est présidé par Jessica Torrance, une jeune technicienne en éducation spécialisée et enseignante à l’école publique Écho-des-Rapides. […]

La communauté francophone de Sault-Ste-Marie veut se rebâtir
Le Centre francophone de Sault-Ste-Marie (CFSSM) veut remettre l’accent sur la langue française dans cette ville de 75 000 résidents et rehausser la fierté de faire partie de la communauté franco-ontarienne. L’organisme s’est fixé des objectifs clairs et précis lors de sa récente assemblée générale annuelle, dans l’espoir que les francophones et les francophiles se sentent plus à l’aise de prendre leur place. Triste chapitre Les francophones de cette ville nord-ontarienne éprouvent encore certaines difficultés à se remettre d’un triste chapitre de son histoire. Autour des débats sur l’accord constitutionnel du lac Meech en 1990, le conseil municipal de Sault-Ste-Marie avait […]