Chez les criminels, l’habit ne fait pas le moine
Encore aujourd’hui, les vêtements ne sont que très peu étudiés par les criminologues et les historiens du crime. Alison Matthews David, qui a animé une conférence de la Société d’Histoire de Toronto à ce sujet à l’AFT mercredi soir, en a fait son domaine de prédilection. «Je reconnais que les thèmes que je choisis sont un peu glauques et macabres», confie en souriant la professeure de l’École de mode de l’Université Ryerson. Le vêtement, première piste des enquêteurs Entre 1840 et 1940, période étudiée par la conférencière, l’ADN n’avait pas encore fait son apparition, la production des vêtements en masse […]
Être à la mode, c’est tenter la mort
«La mode a une relation avec la mort», selon Alison Matthews David, professeure associée à la School of Fashion de l’Université de Ryerson, de passage à l’Alliance française de Toronto mercredi dernier pour discuter des «victimes de la mode». Après avoir fouillé dans les armoires du XIXe siècle, Alison restitue les récits mortels de la mode dans Fashion Victims, son dernier projet de recherche publié chez Bloomsbury. Pourquoi Chanel n’utilise pas le vert. Pourquoi la mode a longtemps été associée à la vanité. Le lien filial entre les vêtements et le feu… La mort se pare parfois de ses plus beaux […]