Plusieurs survivants de l’Ebola souffrent de pertes de mémoire, de douleurs musculaires et de problèmes de vision. Sans que les médecins ne parviennent à voir un lien.
Selon un reportage du Scientific American réalisé au Libéria, les chercheurs hésitent entre deux causes: soit des restes non identifiés du virus demeurent actifs chez ces survivants, soit il s’agit d’une réaction trop forte de leur système immunitaire.
Quelle qu’en soit la cause, elle n’est plus anecdotique: sur les 1500 survivants d’Ebola au Libéria, l’épidémiologiste Mosoka Fallah vient d’estimer que la moitié souffre de problèmes musculaires et près des deux tiers, de déficits de mémoire.
Certains chercheurs dépêchés par l’Organisation mondiale de la santé avaient commencé à évoquer des «syndromes post-Ebola» dès la fin de 2014.