Le plus célèbre voyageur sur la route de la soie est certainement Marco Polo.
Baudelaire disait que «les récits de Marco Polo, dont on s’est à tort moqué, comme de quelques autres voyageurs anciens, ont été vérifiés par les savants et méritent notre créance».
La marque de la vérité est dans le texte lui-même, dans la cohérence de l’enchaînement des idées, la précision des détails, la constance du point de vue du conseiller d’État.
Notre périple se termine à Beijing, avec avant un arrêt dans un parc d’amusement, des thèmes symbolisant la culture et les traditions chinoises, une romantique promenade pour se détendre; un autre arrêt dans un centre de porcelaines… avec les démonstrations du savoir-faire des artistes.
Que faire à Beijing avec moins de deux jours devant soi? La Muraille de Chine bien sûr… La Cité interdite? Trop grande à visiter? Je verrais bien.
La route qui nous emmène à travers les montagnes nous offre un paysage émaillé çà et là par des tronçons de la célèbre Muraille, entrevue rapidement par les fenêtres de l’autobus. J’ai hâte d’y arriver. Les montagnes exercent un attrait fascinant sur moi qui suis née dans les montagnes de Corse.
Nous y voilà. La route se termine devant des remparts percés par une porte d’entrée en forme d’ogive. Passé cette porte, une vaste esplanade en terrasses offre un grand choix de boutiques, ainsi que tous les services dont pourraient avoir besoin les visiteurs.