Apparemment, les entités francophones vont survivre au remplacement des Réseaux locaux d’intégration des soins de santé (RLISS) par la super-agence Santé Ontario annoncée mardi matin par la ministre Christine Elliott.
C’est du moins l’assurance que Mme Elliott en a donnée, après avoir dévoilé une réforme attendue du système de santé, qui pèse 60 milliards $ dans le budget annuel de la province. Les RLISS géraient directement 30 milliards $.
Les détails, notamment l’échéancier, restent à venir dans un projet de loi. En plus des 14 RLISS, six agences provinciales, dont Action Cancer Ontario, seront aspirés dans la «méga-agence, méga-bureaucratie», comme l’a qualifiée l’opposition néo-démocrate à Queen’s Park.
Les entités de planification des services de santé en français sont au nombre de six: on ne sait pas s’il y en aura encore six quand la réforme sera finalisée. «On tiendra compte des besoins des francophones», a dit Mme Elliott.
Penser aux francophones en amont
Du côté de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, on se réjouit que «le préambule du projet de loi dit de façon explicite que le système de santé publique doit se soumettre à la Loi sur les services en français».