Dans une réplique à l’imposition de tarifs sur les exportations canadiennes aux États-Unis, Justin Trudeau avait mentionné qu’il n’a pas l’habitude d’être d’accord avec le Wall Street Journal, mais que c’était le cas récemment quand le média préféré des entrepreneurs et des investisseurs a dénoncé «la guerre commerciale la plus stupide de l’Histoire».
Dommage que Trudeau ait été si rarement d’accord avec le WSJ : le Canada aurait été plus fort pour affronter cette tempête.
Jusqu’ici, Trudeau et son successeur Mark Carney, le chef conservateur Pierre Poilievre et les premiers ministres provinciaux ont répondu fermement aux décrets illégaux et aux déclarations erratiques de Donald Trump.
On peut s’inquiéter, toutefois, du réflexe d’imposer des contre-tarifs, qui fouetteront l’inflation chez nous aussi, et d’annoncer tout de suite qu’on s’endettera davantage, comme au temps de la covid, pour aider nos entreprises et nos travailleurs.
Libéralisons d’abord le commerce interprovincial, tâchons d’augmenter notre productivité, explorons de nouveaux débouchés pour nos produits et services…