Aux quatre coins du pays, plusieurs organismes regroupant des travailleurs et travailleuses du sexe exigent l’abolition de la Loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d’exploitation (LPCPVE) qui criminalise certains aspects de leur travail.
Ils souhaitent ainsi améliorer leurs conditions de vie et réduire les obstacles sociaux auxquels le secteur fait face.
L’Alliance canadienne pour la réforme des lois sur le travail du sexe, qui réunit 25 groupes communautaires et organisations de partout au Canada, a lancé en octobre 2022 une contestation constitutionnelle de la LPCPVE devant la Cour supérieure de l’Ontario.
Les membres de l’Alliance exigent l’abrogation de différentes lois actuellement en vigueur qui violent, à leur avis, les droits des travailleurs et travailleuses du sexe et les empêchent d’exercer leurs activités en toute sécurité.
L’achat de services sexuels criminalisé
En 2014, le gouvernement fédéral a mis en place un ensemble de lois en vertu de la LPCPVE. Cette dernière criminalise l’achat de services sexuels, ainsi que le proxénétisme et toute publicité entourant la promotion de ces services.