L’amélioration des soins de longue durée pour les francophones de Toronto passe par un partenariat entre le secteur public, le secteur privé et les particuliers: une sorte de «co-entreprise sociale issue d’un travail collectif entre tous les acteurs».
C’est ce qui se dégage du rapport du forum organisé en novembre dernier par la Fondation Hélène Tremblay Lavoie dont la mission est de développer les soins de longue durée en français chez nous. Le rapport a été publié le 29 avril.
Pas assez de lits
Aujourd’hui à Toronto, il y a 37 lits pour 130 000 francophones: au Pavillon Omer Deslauriers de la résidence Bendale Acres gérée par la municipalité.
Le gouvernement provincial promet 15 000 lits supplémentaires. Mais pour Sylvie Lavoie, directrice de la Fondation qui porte le nom de sa mère, «le gouvernement ne peut pas être le seul acteur. Il faut que tout le monde s’engage». Car les francophones sont bilingues et utilisent volontiers les services anglophones.
Perte du bilinguisme
Malheureusement, des études ont montré qu’avec la vieillesse et la maladie, les patients peuvent perdre leur anglais.