à 11h28 HNE, le 29 novembre 2011.
MONTRÉAL – La Fédération de soccer du Québec (FSQ) accueille avec un très fort scepticisme l’étude américaine qui soutient que les joueurs de soccer qui ont recours fréquemment au jeu de tête peuvent souffrir d’anomalies cérébrales et de troubles cognitifs similaires à ceux vécus par des patients qui subissent des commotions.
L’étude, qui doit être présentée ce mardi à Chicago au congrès annuel de la Société de radiologie d’Amérique du Nord (Radiological Society of North America), indique que de telles frappes répétées peuvent avoir un effet cumulatif dans le temps, mais seulement si on dépasse une certaine limite, soit de 1000 à 1500 coups par année, selon la région de la tête qui entre en contact avec le ballon.
Or, le directeur technique de la Fédération québécoise, Éric Leroy, fait valoir qu’à 30 ou 40 matchs par année, cela voudrait dire une trentaine de têtes par match, un chiffre tout à fait invraisemblable alors que la moyenne se situe autour de quatre ou cinq têtes par match ou moins, selon la position du joueur.
M. Leroy fait de plus valoir que jusqu’à l’âge de 12 ans, le style de jeu pratiqué par les jeunes favorise le maintien du ballon à terre et le nombre de têtes est réduit à presque zéro.