C’est avec beaucoup d’intérêt, rapporte le directeur Éric Cader, que les membres du groupe torontois Action positive VIH/sida ont suivi la 8e conférence de la Société internationale de lutte contre le sida (IAS 2015) qui s’est tenue à Vancouver du 19 au 22 juillet.
Cette rencontre, qui a réuni plus de 6000 chercheurs, cliniciens et experts, était l’occasion pour les scientifiques de présenter leurs dernières recherches à la communauté internationale. Plusieurs d’entre elles concernaient le rôle primordial des thérapies antirétrovirales dans la lutte contre la transmission du virus.
Ainsi, au terme d’une étude de dix ans, des chercheurs du National Institutes of Health ont annoncé que le risque de transmettre le sida pour les personnes infectées, chuterait considérablement lorsqu’un traitement antirétroviral est suivi.
Réduire les risques de transmission
Les chercheurs ont testé sur près de 1600 couples hétérosexuels âgés de plus de 18 ans et originaires de différents pays tels que le Bostwana, l’Inde, le Brésil ou les États-Unis, l’efficacité d’un traitement antirétroviral, associé à des relations sexuelles protégées.
Dans chaque couple, l’un des partenaires était sain, et l’autre était atteint du sida et a suivi la thérapie. Dix ans après le début des travaux, les résultats montrent que débuter de manière précoce (avant que le système immunitaire ne soit trop faible) un traitement antirétroviral, réduit de 93% le risque de transmettre le virus.