La Colombie-Britannique et six autres provinces et territoires ont fait «font front commun contre les francophones», devant la Cour suprême du Canada, jeudi dernier à Winnipeg, en arguant qu’une qualité d’éducation de langue française équivalente à celle de langue anglaise coûte trop cher.
Jean Johnson, le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), s’en est scandalisé.
«Ces gouvernements-là n’ont pas compris ce que veut dire le mot égalité. Encore une fois, on traite le français non pas comme une langue officielle du Canada, mais comme une langue d’accommodement. Et on dit aux francophones: vos droits linguistiques, on a le droit de ne pas les respecter si on a des décisions économiques à prendre.»
Une cause déterminante
En tout, une vingtaine d’intervenants se sont adressés au plus haut tribunal du pays concernant le droit à l’éducation en français de qualité équivalente à celle des anglophones en Colombie-Britannique.
La cause pourrait avoir des incidences sur de nombreuses autres communautés linguistiques minoritaires au pays.