À l’heure où les nouvelles vagues migratoires traversent difficilement l’Atlantique, des artistes décident de s’engager pour la communauté. C’est le cas de Joëlle Andraos, une jeune francophone arrivée depuis trois ans à Toronto. Son projet Art for new youth a pu voir le jour ce jeudi 5 avril au café Page One sur la rue Mutual.
Un café où l’art est omniprésent, tenu par un Canadien d’origine palestinienne. Un endroit stratégique pour lancer son projet, car, pour Joëlle, «ce café représente à la fois l’entrepreneuriat, l’immigration et l’art».
Cette première soirée de réseautage/vernissage avait principalement pour but de récolter des fonds pour offrir des ateliers d’art aux nouveaux arrivants, «immigrés» ou «réfugiés».
Une artiste sensible à la crise migratoire
Libano-Syrienne d’origine, passionnée d’art et de photographie, la jeune femme pose ses valises à Montréal, puis décide vite de rejoindre la ville Reine. Elle découvre alors un lieu cosmopolite et riche de ses valeurs multiculturelles.
Mais avec la récente crise migratoire, notamment des Syriens, elle réalise la difficulté de l’intégration. Alors Joëlle décide de chercher une manière originale d’aider les nouveaux migrants à ne pas être en retrait de la société.