Votre ado se traîne les pieds pour aller prendre sa douche et s’interroge sur la nécessité de se laver tous les jours. Il n’est pas le seul. Aux États-Unis et ailleurs, les adeptes du «cleansing reduction» gagnent du terrain, invoquant pour réduire la fréquence des douches, les risques pour la peau, le microbiome ou le système immunitaire.
La pratique du diminution du lavage recommande d’espacer les douches pour réduire les risques de problèmes de peau, mais en continuant de se laver quotidiennement certaines zones — aisselles, pieds et parties intimes — pour limiter les odeurs désagréables.
Leurs arguments font notamment appel à un «retour au naturel», soit à une époque avant celle où l’hygiène avait pris la place qu’elle occupe aujourd’hui dans la société. La partie la plus controversée de leur argumentaire est celle qui concerne la santé.
La peau
La peau est une barrière de quelques millimètres qui protège le corps des dommages extérieurs, des germes et des substances toxiques. Elle se renouvelle, se répare et conserve une stabilité étonnante en dépit des multiples agressions provenant de l’environnement.
Bien que certains savons puissent causer des allergies chez certaines personnes, dont des enfants, et bien que certains produits soient déconseillés pour les personnes souffrant d’acné, rien ne permet de croire que la douche quotidienne puisse avoir un impact négatif sur la peau.