«Pour le prix d’un billet de théâtre je te donne le club de strip-tease», nous lance Magalie Bazinet, l’auteure et actrice principale dans Sara, une pièce qui risque de faire du bruit à Toronto.
C’est l’histoire d’une jeune strip-teaseuse dotée d’un talent incontestable pour la poésie. Son objectif: fuir sa vie toxique et pouvoir vivre de ses rimes et non plus de ses pas de danse.
Ce n’est pas un spectacle qui verse dans l’irrévérencieux: «ce n’est pas vulgaire, mais sexy». L’art de se déshabiller sur scène est amené de manière coquette et charmante. Le sexy est beau dans les yeux des acteurs, qui descendent tout juste de la scène du Festival Fringe de Montréal.
Mise en scène par Jessie Nadeau, ex-participante de la télé-réalité québécoise Occupation Double, la pièce est au carrefour des styles. Humour, drame, violence et espoir, Sara c’est 60 minutes de méli-mélo émotionnel.
La pièce envahit les planches du petit théâtre Red Sandcastle (Queen Est et Logan) du 20 au 23 juin. Loin de donner du crédit à l’industrie du sexe, la pièce touchante questionne notre droit au bonheur et veut redonner espoir.