Tout cela n’est pas nouveau, direz-vous. Et pourtant… Mieux vaut prévenir que guérir, comme disent les anciens. Ou selon la maxime encore plus réaliste en anglais: une once de prévention vaut une livre de curatif.
La crise sanitaire de l’épidémie du CoViD-19 que nous traversons et ses coûts exorbitants pour nos gouvernements et nos entreprises – sans parler des nombreuses vies humaines perdues – viennent tristement nous rappeler ce principe de base de la promotion de la santé et de la «nouvelle santé publique, entérinés par l’Organisation mondiale de la santé en 1986: mieux vaut prévenir que guérir.
En termes plus techniques, ce dividende de la prévention désigne les économies que rapportent les investissements en santé publique en amont, qui permettent d’économiser les coûts des maladies ainsi évitées, en aval.
Les leçons du SRAS
En Ontario, voire au Canada, nous avons eu de la chance, en quelque sorte, avec l’explosion de l’épidémie du SRAS dans la région torontoise en 2003. Ou plutôt nous avons reçu une piqûre de rappel en santé publique.
Toronto avait à l’époque été placée en quarantaine internationale, humiliée aux yeux du monde entier et surtout pénalisée économiquement par la perte des revenus touristiques qui avaient fondu comme la neige au soleil en ce début de printemps d’avril 2003.