Dans un monde où tout va très vite, où l’abondance d’information est étourdissante, les parents ressentent le besoin d’être orientés et souhaitent rompre l’isolement. Qu’ils souhaitent la bonne intégration de leur enfant au niveau préscolaire ou qu’ils soient en quête de calme ou d’informations sur la santé buccodentaire de leurs tout-petits, les parents cherchent à s’outiller.
Valerie Kendall, est une mère de deux fillettes installées en Nouvelle-Écosse. Elle a parfois l’impression de couper les coins ronds afin d’arriver à tout faire. «Je me sens comme si je devais tout le temps travailler. Il faut vraiment des outils pour qu’on soit bien organisé, pour s’assurer que tout le monde soit bien nourri et bien pris en charge, parce qu’autrement on est juste perdu.»
En plus de courir après le temps, les parents de jeunes enfants tentent souvent de boucler les fins de mois. Par exemple, le coût de la vie à Victoria, en Colombie-Britannique, a précipité un retour de Lisa Pillot et de sa famille sur Calgary, où les finances et la vie s’avéraient plus faciles à gérer.
À l’instar de nombreux parents, Lisa et Valerie veulent de l’aide sans casser leur tirelire. C’est pourquoi elles aiment les activités présentées gratuitement par les organismes francophones près de chez elles.
Depuis 2019, le programme Petite enfance en santé, une initiative de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) inscrite dans le Plan d’action pour les langues officielles, coordonnée par la Société santé en français (SSF) et appuyé par les Réseaux de santé en français, multiplie les occasions de répondre aux besoins les plus pressants des jeunes parents.