Samba Squad, une communauté musicale percutante

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Publié 05/09/2006 par Yann Buxeda

Le 20 septembre, le collectif Samba Squad sortira son second album Batuque. L’occasion de découvrir ce collectif de percussionnistes dirigé par Rick Shadrach Lazar, qui colporte une musique empreinte de chaleur brésilienne et de joie de vivre.

Depuis plusieurs années, une trentaine de percussionnistes parcoure les rues ensoleillées du Toronto estival et distille aux passants ses sonorités à consonnances brésiliennes. Parmi eux, la flûtiste franco-ontarienne Josée Duranleau, que l’on connaît notamment à titre de relationniste du Théâtre français de Toronto.

Fondé en janvier 1999 par le percussionniste renommé Rick Shadrach Lazar, Samba Squad se produit essentiellement dans les festivals de rue torontois et mélange hip-hop, funk, salsa et bien sûr samba, le tout sur fond de percussions.

Si la base est un noyau dur de neuf éléments, très rapidement, d’autres électrons se greffent à l’ensemble, dont Josée Duranleau, qui se découvre une passion pour le tamborim (tambourin joué avec une baguette): «À l’époque, je jouais dans un duo guitare/flûte, et mon partenaire m’a informé de ce projet qui se montait. J’avais toujours rêvé de faire des percussions. J’y suis allé une première fois. C’était une révélation.»

Un an plus tard, Samba Squad sort un album éponyme, qui porte la troupe vers une notoriété toujours plus importante.

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Un tremplin qui permet au collectif de multiplier les contrats et de se familiariser à la scène. Car si Samba Squad reste une fanfare de rue à la base, les possibilités offertes par une scène lui permettent de s’essayer à de nouvelles sonorités. Ainsi, comme sur le premier album, des chants et des riffs de guitares viennent habiller la base percussionniste.

Mais le groupe de Rick Shadrach Lazar est également très impliqué au niveau communautaire. Depuis maintenant trois ans, le projet Gorilla Samba est mené en parallèle de l’ascension du collectif. L’automne devient alors une occasion pour la troupe de se rendre dans des quartiers moins privilégiés pour y partager sa joie de vivre en musique.

Un documentaire en plus du CD

Mais si Samba Squad s’est déja créé une riche histoire, son avenir devrait être tout aussi palpitant, et ce dès les prochaines semaines. À commencer par la sortie imminente de son second CD, intitulé Batuque, qui sera disponible dans les bacs à partir du 20 septembre. Un opus qui s’avère être dans la même veine que le premier, mais qui dénote une maturité nouvelle. Les rythmes sont plus complexes, plus scindés, et se marient à la perfection avec des mélodies particulièrement travaillées.

Plus éclectique aussi, Batuque explore un peu plus l’univers des musiques du monde. Un disque qui, pour Josée Duranleau, est une nouvelle étape majeure: «Sur cet album, Rick a su tirer le meilleur de chacun de nous. Il a vraiment été le catalyseur de nos énergies. Ce disque est l’expression musicale de cette famille qui est née autour des instruments.»

Une famille qui, justement, a accepté de se livrer récemment aux yeux de la caméra. Car si l’album reste au coeur de l’actualité du groupe, avec notamment une soirée spéciale de lancement prévue le jour même au Mod Club, un documentaire intitulé Samba Squad: Drums We Love a également été réalisé ces derniers mois.

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Un film d’un peu plus de 45 minutes qui présente le collectif dans son ensemble, et contient notamment de nombreuses performances enregistrées en concert. La présentation de ce documentaire est d’ailleurs prévue lors de la soirée de lancement de Batuque, et devrait faire l’objet d’une diffusion télévisée les 28 et 30 septembre sur la chaîne VisionTV. Une visibilité encore plus importante pour la troupe qui pourrait bien voir 2006 s’articuler comme une année charnière.

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