Ryan Hunter, champion franco-ontarien du Super Bowl

Il y a quelques mois, il essayait encore de faire sa place dans la NFL

Ryan Hunter à gauche. Photo: NFL
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Publié 11/02/2020 par Éric Boutilier

L’été dernier, le joueur offensif franco-ontarien Ryan Hunter, originaire du Nipissing, comptait démontrer aux entraîneurs des Chiefs de Kansas City qu’il avait tout ce qu’il fallait pour évoluer dans la Ligue nationale de football américain (NFL).

Le 2 février, il remportait le Super Bowl aux côtés d’un autre francophone dans l’alignement des Chiefs: le joueur défensif québécois Laurent Duvernay-Tardif.

Le joueur de garde offensif mesurant 1,92 m (6’ 3“) et pesant 143 kg (316 lb) a débuté sa carrière il y a un peu plus de 10 ans dans le circuit junior de football de l’Association du sport scolaire du District de Nipissing (NDA), où il a joué deux saisons avec les Barons de l’École secondaire catholique Algonquin.

Ryan Hunter. Photo: NFL

École spécialisée

Afin de progresser, Ryan Hunter a décidé de fréquenter une école secondaire spécialisée dans le développement de jeunes joueurs aux États-Unis avant de disputer cinq saisons dans l’alignement des Falcons de l’Université Bowling Green d’Ohio, une formation membre de l’Association américaine des sports collégiaux (NCAA).

La candidature de cet agent libre a été retenue par les Chiefs au mois d’avril 2018 et, depuis ce temps, Ryan Hunter a pratiqué avec sa nouvelle formation à temps plein, devenant de plus en plus confortable dans son environnement.

Programme personnel

Un entraîneur de la région de Kansas City l’a aidé à développer un programme personnel qui mise sur des habiletés qui lui seraient utiles sur le terrain. Entre autres, Ryan Hunter a fait beaucoup de course et d’haltérophilie. Il a aussi appris à faire du jiujitsu et de la boxe afin d’améliorer son conditionnement physique.

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Avant son tout premier match dans la NFL, il avait hâte d’entendre l’annonceur maison  prononcer son nom à son arrivée sur le terrain.

Intimidant

«C’est définitivement excitant et un peu intimidant parce que le stade Arrowhead est immense. Je crois qu’il y a 90 000 places. La première fois que j’ai joué [un match hors-concours], ç’a été un peu intimidant, mais aussi excitant de pouvoir jouer dans la NFL.»

Imaginez donc le Super Bowl!

Cet article est adapté d’une entrevue réalisée par le journal Le Voyageur publiée en août 2019.

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