Saviez-vous que, de 1875 à 1925, les enfants et les personnes âgées étaient mis à l’encan au Nouveau-Brunswick?
C’est à partir de cette donnée historique – seul fait réel de son nouveau roman – que Daniel Poliquin a écrit Le vol de l’ange. En s’inspirant de cette prémisse, l’auteur nous offre une vibrante méditation sur le suprême voyage que constitue l’existence humaine.
Poliquin raconte plein d’historiettes subtilement enfouies dans une grande histoire finement ciselée. Il peut raconter pendant des pages – en aparté ou en coulisse – les amours, les troubles ou les petites misères d’un personnage assez secondaire au récit.
Il lui arrive même de consacrer presque tout un chapitre à la fascination que la voie ferrée a exercée sur son protagoniste.
Au début du roman, le protagoniste-narrateur a 60 ans. Sa naissance ne nous est racontée qu’à la page 244 et son nom, lui, ne nous est révélé… qu’à la dernière page.