Depuis le jeudi 20 avril, les œuvres de Richard Montpetit sont exposées à la Roberts Gallery, située sur la rue Yonge. Une tradition désormais pour le peintre montréalais, qui présente ses travaux pour la neuvième fois au sein de la galerie.
Cela fait maintenant 45 ans que la Roberts Gallery reçoit nombre d’artistes en ses murs. Jeudi dernier, une trentaine de personnes étaient présentes dans les locaux de la rue Yonge, pour le vernissage de l’exposition de Richard Montpetit, sobrement intitulée Horizons.
Une dénomination simpliste, mais qui illustre pourtant on ne peut mieux le travail de l’artiste. De prime abord simple, Horizons exprime en fait la pléthore de concepts explorés par Montpetit dans chacune de ses toiles. Il peut s’agir d’un décor neutre. Puis, à quelques mètres de là, il sera question de la profondeur d’un regard, une autre fois encore de la reproduction fidèle d’une épicerie de quartier.
Mais aux dires de Kapil Harnal, l’un des tenants des lieux, rarement une telle impression de maîtrise de l’art n’a envahi les lieux: «Son touché est particulièrement caractéristique. Sur chaque toile, l’impression est similaire, c’est-à-dire qu’il fait preuve d’une grande adresse. Techniquement, on peut constater que la première couche est omniprésente sur la majeure partie de ses œuvres. Il peint à l’instinct et ne retouche que très peu les premiers jets.»
Confiant, assuré, réfléchi, discipliné, chaud et coloré… Les qualificatifs ne manquent pas pour définir l’œuvre du Québécois. Qu’il propose à son spectateur des portraits ou des paysages, l’atmosphère qui émane du tableau est chaque fois identique. Une impression de bien-être, de sécurité.