Robert Charlebois n’a «jamais été aussi occupé»

Un gars qui n'a rien d'ordinaire

Robert Charlebois à Markham et Toronto cette semaine.
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Publié 25/09/2017 par François Bergeron

On croirait qu’à 73 ans, une légende de la musique comme Robert Charlebois peut commencer à se reposer, surtout qu’il est retiré dans les Laurentides avec sa femme et son piano.

Mais non: «je n’ai jamais été aussi occupé», indique à L’Express l’auteur-compositeur-interprète pour qui rien n’a jamais été «ordinaire», et qui continue de travailler en studio, de se produire en concert et de participer à une foule d’événements publics et privés en marge de sa carrière.

Il est de retour dans la région cette semaine, avec une demi-douzaine de musiciens, ce jeudi 28 septembre au théâtre Flato de Markham et le lendemain soir au théâtre Randolph de Toronto dans le cadre du festival Francophonie en Fête.

Lui qui chantait que Toronto «fermait un petit peu trop tôt» sait bien que ce n’est plus le cas, et il a hâte de renouer avec ce public pour cette tournée Rock’Oustik, «rock et acoustique: une invention de mes publicistes».

Sur-mesure

«Je ne fais maintenant que du sur-mesure», explique Robert Charlebois: «Selon le type de scène et de salle, intérieure ou extérieure, 500 ou 5000 personnes, le répertoire sera différent et le nombre de musiciens changera.»

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C’est l’avantage d’avoir un orchestre «modulaire», c’est-à-dire des collaborateurs de longue date qui peuvent s’adapter facilement au plan du concert, jouer à trois ou à dix, ses balades comme ses pièces les plus électriques.

Et il continue de composer. On aura peut-être droit à Toronto à deux ou trois nouvelles chansons. Même s’il a bâti en 50 ans l’un des plus vastes répertoires québécois, «j’ai encore des dizaines, voire des centaines, de projets de chansons dans mes cartons».

«Certaines de mes chansons ont été créées très rapidement, d’autres prennent des années à voir le jour. Des fois, je pense que c’est prêt, mais en la jouant sur scène je m’aperçois qu’il manque encore quelque chose…»

Vaste répertoire

À Toronto, on aura droit à quelques-uns de plus grands succès, dont certains comme Conception et Fu Man Chu dans de nouveaux arrangements.

Sa musique traverse les générations: les vieux la réécoutent, les jeunes la découvrent. Mais il s’inquiète de l’avenir de son métier, à l’ère des Spotify et autres Apple Music «qui te donnent 1¢ après avoir diffusé ta chanson 200 fois».

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Robert Chalebois, qui affirme qu’il n’a vraiment «appris à chanter que depuis une douzaine d’années», se dit en excellente santé et toujours en grande forme. «Il le faut, 2017 est probablement ma plus grosse année à vie», avec des concerts dans une quarantaine de villes et une foule d’autres engagements.

Auteur

  • François Bergeron

    Rédacteur en chef de l-express.ca. Plus de 40 ans d'expérience en journalisme et en édition de médias papier et web, en français et en anglais. Formation en sciences-politiques. Intéressé à toute l'actualité et aux grands enjeux modernes.

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