Au chapitre de la prévention des maladies cardiovasculaires, la marche rapide serait plus bénéfique que la course à pied.
Ce résultat étonnant provient d’une récente étude menée sur une période de six ans auprès de quelque 50 000 coureurs et randonneurs âgés de 18 à 80 ans. Et la différence est significative. Pour une même dépense énergétique, les marcheurs réduisent de 9,3 % leurs risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire, contre 4,5 % chez les coureurs.
Les randonneurs présentent également une pression sanguine et un taux de cholestérol moins élevé que les adeptes de la course. En ce qui a trait au risque de diabète, il est équivalent chez les deux groupes de sportifs.
Qu’ils s’adonnent à la course ou à la marche, ces personnes voient les bienfaits pour la santé augmenter en fonction de leur assiduité. C’est simple: plus ils courent ou ils marchent, plus ils sont en santé.