Pour toujours, Jean-Luc Godard restera l’une des personnalités les plus révolutionnaires et influentes de l’histoire du cinéma. Le TIFF Bell LightBox consacre de nouveau une rétrospective (plus de 10 ans après la dernière) au maître de la Nouvelle Vague française anticonformiste des années 60.
Godard Forever: Part One, du 23 janvier au 13 février, couvre les débuts de l’innovant cinéaste. «Pour moi, Godard est le plus grand réalisateur de films de l’après-guerre», explique le programmateur de la cinémathèque, James Quandt.
Sa carrière et ses œuvres ont en effet marqué le cinéma, en cassant la structure, la forme narrative ou le montage et en réduisant la distance entre la réalité de l’époque et l’écran de cinéma.
Des prises de risque osées mais gagnantes, qui ont fait de lui un des monstres sacrés du 7e art.
Les débuts d’un précurseur
Pour la soirée d’ouverture de jeudi, le TIFF Bell LightBox a choisi de mettre à l’écran ses premiers courts-métrages (Opération Béton de 1954 et Une femme coquette de 1955) ainsi que le premier de sa longue liste de longs-métrages: À bout de souffle de 1959.