Les Américains marcheront-ils à nouveau sur la Lune dès 2024? Les amateurs d’exploration spatiale en débattent passionnément depuis deux semaines. Mais si les questions technologiques sont importantes, l’obstacle le plus important semble être ailleurs.
Le 26 mars, le vice-président des États-Unis, Mike Pence, annonçait en grandes pompes que les États-Unis devaient tout mettre en œuvre pour envoyer une mission habitée sur la Lune en 2024 — plutôt qu’en 2028, comme le prévoyaient les plans jusqu’ici.
Son discours était accompagné d’un avertissement en termes à peine voilés pour l’agence spatiale américaine accusée d’être devenue trop «complaisante» et alourdie par la bureaucratie. Le grand patron de la NASA, Jim Bridenstine, répliquait aussitôt qu’il acceptait le défi.
Les obstacles technologiques
Les obstacles pour retourner sur la Lune dès 2024 sont nombreux et ont été abondamment décortiqués, depuis le 26 mars, par plusieurs journalistes et blogueurs.
Par exemple, la fusée SLS (Space Launch System), sur laquelle travaille la NASA depuis 2011, vient de voir son premier vol d’essai vers l’orbite lunaire être retardé de 2020 à 2021.