L’offre télévisuelle de l’automne est lancée dans l’inquiétude. Les producteurs se mobilisent pour défendre la clause d’exception culturelle attaquée par Washington dans les pourparlers sur l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA).
Ils pressent également Ottawa de taxer les géants du Web (Google, Amazon, Facebook, Apple, Netflix, Youtube, Spotify et autres ) pour financer ce secteur vital.
Malgré les difficultés, le nombre de producteurs hors Québec augmente ainsi que leur portefeuille de projets.
Unis TV
En deux ans, l’Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC) est passé de 16 à 23 membres. Les nouvelles séries au petit écran reflètent une hausse du contenu produit en milieu minoritaire.
«L’arrivée de la chaîne Unis a permis d’accroitre le membership», explique le président de l’Alliance, Jean-Claude Bellefeuille. «On a de nouveaux membres en Nouvelle-Écosse (4e Mur), à Terre-Neuve et Labrador (Sibelle Productions) et au Yukon (World Wide Media). Ça nous permet d’ajouter au contenu canadien. Mais rien n’est parfait.»