Moins loin, moins souvent: les déplacements des personnes âgées se réduisent avec l’âge. De nombreux aînés préfèrent rester à la maison et limiter leurs sorties, ce qui amplifie la perte musculaire qui vient inévitablement avec le vieillissement.
Quoi qu’en dise une vedette comme Janette Bertrand, qui a récemment fait une montée de lait en faveur de l’activité des «vieux», le manque d’exercices physiques, souvent par peur des chutes, réduit leur force musculaire. Cela contribue à la perte de muscles qui s’enclenche naturellement vers 60 ans, appelée la sarcopénie.
«Elle affecte 15% des plus de 65 ans et la moitié des personnes de 80 ans et plus», relève Gilles Gouspillou, du Groupe de recherche en activité physique adapté (GRAPA) de la Faculté des sciences de l’Université du Québec à Montréal.
Perte d’indépendance
«Ce facteur pronostic des hospitalisations entraîne des conséquences. La sarcopénie est un facteur qui permet de prédire les hospitalisations et «entraîne des conséquences importantes pour l’indépendance de ces personnes», poursuit-il.
Sa récente étude, parue en janvier dans le Journal of Physiology, présente une nouvelle piste thérapeutique pour ralentir cette perte de puissance et de force musculaire.