À la veille du déclenchement des élections fédérales, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, Quebec Community Groups Network et la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick «remettent les pendules à l’heure» à propos de leur alliance signée plus tôt cet été et qui a fait grincer des dents.
De passage au Droit à Ottawa, les organisations rappellent que leur but commun est de remettre à l’avant-plan leurs propositions pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles, question de faire en sorte que le sujet ne sombre pas dans l’oubli durant la campagne électorale.
Outiller le public et les candidats
Ils veulent que le public ait une base assez solide pour poser les questions qui s’imposent aux candidats dans la course. Des tables rondes avec des candidats de tous les partis sont prévues dans les semaines à venir.
«Tout le monde est prêt à s’engager, mais on ne veut pas que ça demeure juste un grand titre dans les airs. Ce qu’on veut voir des partis, c’est qu’ils se mouillent et qu’ils disent jusqu’où ils vont aller», explique le président de l’AFO, Carol Jolin.
« Ça va obliger les candidats à savoir de quoi ils parlent, même si on ne leur demande pas de connaître la Loi dans les moindres détails.»