Ce mercredi 31 mai, plus de 1000 personnes se sont mobilisées pour défiler dans les rues d’Ottawa jusqu’à l’Hôtel de Ville, pour crier au maire Jim Watson: «Qu’est-ce qu’on veut? Ottawa Bilingue!»
Orchestrée par l’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO), la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO), le regroupement des étudiants franco-ontariens (RÉFO) et les organismes partenaires de l’initiative #OttawaBilingue, cette marche avait pour objectif de convaincre le maire Jim Watson d’opter pour le bilinguisme officiel à Ottawa – la capitale nationale du pays – en cette année de célébration du 150e de la Fédération Canadienne.
Projet de loi privé
Au même moment, la députée lilérale provinciale d’Ottawa-Vanier, Nathalie Des Rosiers, déposait à Queen’s Park un projet de loi privé visant à «reconnaître le caractère bilingue» de la Ville d’Ottawa «en incluant le règlement actuel sur le bilinguisme d’Ottawa ainsi que la politique linguistique de la municipalité dans la Loi sur la ville d’Ottawa».
Mais le maire Watson (un ancien ministre libéral provincial) n’a pas bronché. Sa réponse n’a pas tardé à venir, via son attaché de presse, Livia Belcea: «le projet de loi proposé n’aura aucune incidence sur notre règlement municipal et notre politique de bilinguisme, car nous fournissons déjà des services en français et en anglais».
Curieusement, c’est aussi l’argument de Mme Des Rosiers et de plusieurs promoteurs du bilinguisme officiel: ça se fait déjà, c’est symbolique, ça ne coûtera pas plus cher…