Il y a un vieux mythe qui doit être défait. Contrairement à ce que se sont fait enseigner plusieurs francophones, «on» n’exclut pas la personne qui parle. Il le peut, mais ce n’est pas toujours le cas.
Le pronom personnel «on» est peut-être une source de tracas lorsque vient le temps de conjuguer. Longtemps, on a pensé qu’il était mal d’utiliser ce pronom en faisant référence à «nous» mais avec l’usage, on se rend bien compte qu’il est possible de le faire.
D’abord, il est intéressant de noter que le pronom «on», qui s’écrivait jadis «om», «hom» et «hum», vient du nom latin «homo», qui veut dire «homme». Cela en dit long sur ce que désigne ce pronom, mais sur le plan grammatical, cela nous laisse dans le flou.
«On» est-il un synonyme de «nous»? De «les autres»?
En fait, on ne se trompe pas si on dit que le pronom «on» désigne souvent une personne ou un ensemble de personnes dont on ignore l’identité. Il s’apparente ainsi à «quelqu’un», «quiconque» ou «tout le monde».