Quelque part entre la scène et la musique

Martin Messier pendant son numéro FIELD.
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Publié 15/11/2016 par Thomson Birara

Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre La Cité et L’Express.
Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre La Cité et L’Express.

 Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.


La musique contemporaine est faite pour en mettre plein la vue. C’est le mariage entre la composition musicale et la performance scénique.

Les compositeurs partent de l’hypothèse que «tous les sons peuvent être intéressants pour l’oreille», selon Darren Copeland, directeur artistique de l’organisme New Adventure In Sound Arts (NAISA) en entrevue à L’Express.

NAISA fait découvrir la musique expérimentale et la musique électroacoustique à travers des concerts des discussions et des expositions. Vendredi dernier,  dans le cadre du festival Sound Play (depuis le 19 septembre jusqu’au 26 novembre), NAISA accueillait deux artistes montréalais, Martin Messier et Myriam Bleau, pour une performance au théâtre de l’Alliance française de Toronto.

Les musiciens contemporains utilisent des méthodes variées pour fabriquer un son. Dans les cas de la pièce Soft Revolvers, Myriam Bleau a pour instrument des toupies munies de senseurs qui produisent une symphonie en fonction de leur rotation.

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Dans sa performance pour FIELD, Martin Messier sonorise les ondes électromagnétiques de notre environnement. Il branche et débranche des câbles sur deux panneaux de connexions, et ses micros amplifient les sons des signaux électriques normalement imperceptibles.

Bref, il faut le voir pour le comprendre.

Pour Martin Messier, sa performance doit être «vue et entendue», affirme-t-il à L’Express. Quand il élabore une performance, ce qui prime est la scénographie « ce que je veux voir sur scène ». La musique passe en second « j’ai plus de flexibilité au niveau du son » explique-t-il.

L’impressionnant arsenal de fils et de panneaux électriques laisse croire que le compositeur vient du domaine des sciences électriques, mais il faut savoir que Martin Messier a suivi un parcours en musique et en art de la scène.

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L’aspect scénique est important en musique contemporaine. Les performances avec des éléments visuels «sont celles qui attirent le plus de spectateurs», confirme Darren Copeland de NAISA.

Selon lui, le public de ce genre de musique est assez spécialisé: des professeurs et étudiants de musique, des compositeurs, des ingénieurs curieux de voir le mixage musique et nouvelles technologies.

«La musique contemporaine est à la limite de ce que les gens sont accoutumés d’entendre», affirme-t-il. On en retrouve dans les jeux vidéo ou dans la bande sonore de films. Par exemple dans les classiques 2001 l’Odyssée de l’espace du réalisateur Stanley Kubrick et dans The Shining (1980) du même réalisateur.

«Les gens sont plus souvent en contact avec la musique contemporaine qu’ils ne le croient.»

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Le festival Sound Play clôturera son édition 2016 avec des conférences et d’autres performances du 19 au 26 novembre au studio d’art contemporain Electric Perfume situé au 805 avenue Danforth (métro Pape).

Une toupie du numéro Soft Revolvers de Myriam Bleau.
Une toupie du numéro Soft Revolvers de Myriam Bleau.

Auteur

  • Thomson Birara

    Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au Collège La Cité. Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat entre La Cité et L’Express.

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