Quelle place pour Toronto dans la littérature?

La Ville Reine s'écrit

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Publié 24/11/2009 par Guillaume Garcia

Paul-Francois Sylvestre a publié en 2007 Toronto s’écrit, un recueil de textes qui évoquent et décrivent Toronto. L’Alliance française de Toronto lui a laissé carte blanche, jeudi soir dernier, pour mener une discussion en compagnie de quatre invités, sur la place qu’occupe Toronto dans les écrits francophones.

Paris, New-York, Moscou, Rome, Londres, toutes ces villes ont été le théâtre d’intrigues de romans et de livres fameux, mais qu’en est-il pour Toronto? La table ronde organisée par Paul-François Sylvestre dans la galerie Pierre-Léon de l’Alliance française a eu pour but de faire entendre la voix d’écrivains francophones quant à l’idée qu’ils se font de Toronto.

Parmi les auteurs qui ont décrit cette ville, Aurélie Resh, Didier Leclair, Mireille Messier et Pierre Karsh sont venus se prêter au jeu proposé par Paul-François Sylvestre. La comédienne Nathalie Nadon lira un court extrait de chaque auteur avant des discussions plus approfondies entre Les invités et leur hôte.

Mireille Messier ouvre le bal avec son livre pour enfants Déclic à Toronto, dont l’intrigue commence à Casa Loma. Originaire du Québec, l’auteure a voulu écrire sur des lieux qu’on ne visite pas forcément lorsqu’on vient découvrir la Ville Reine, comme la Casa Loma, les îles de Toronto et non pas la CN ou les musées tels que l’AGO ou le ROM.

À la fin de la discussion, Paul-François Sylvestre a dévoilé le titre du prochain ouvrage de Mireille Messier, qui se déroulera à Stratford et s’intitulera Coup de théâtre à Stratford.

La seconde personne à venir parler de ses écrits sur Toronto est Aurélie Resh, Aurélie nous livre sa vision de Toronto et de la manière dont cette ville a pu influencer son écriture. Elle s’attarde sur le côté multiculturel bien connu de la capitale de l’Ontario.

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Vient le tour de Didier Leclair, dont le roman Toronto, je t’aime a remporté le prix Trillium en 2001. «L’impact que Toronto a eu sur moi, j’ai voulu le mettre sur papier», explique-t-il. Nous avons droit à la lecture d’un extrait où l’auteur raconte sa découverte de la rue Queen, tout en paradoxe, avec ses boutiques faites de bric et de broc et aux vitrines excentriques.

Pierre Karch est le dernier à venir nous parler de son livre Un noël à Cuba, dont l’extrait présenté met en lumière les préjugés dont est victime la Ville Reine auprès de la population québécoise.

Il ressortira de cette table ronde l’idée de Toronto comme ville de transit, d’une ville qui se fait métaphoriquement port. Les gens y arrivent avec leurs bagages et en repartent avec une belle expérience. Certains y restent, comme Mireille Messier, venue pour un court contrat et qui y habite depuis une quinzaine d’années.

Daniel Leclair sera l’auteur de la plus belle pensée en espérant que Toronto soit aujourd’hui un échantillon de ce que devrait être l’avenir.

Auteur

  • Guillaume Garcia

    Petit, il voulait devenir Tintin: le toupet dans le vent, les pantalons retroussés, son appareil photo en bandoulière; il ne manquait que Milou! Il est devenu journaliste, passionné de politique, de culture et de sports.

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