La ville des sept collines, le berceau des grands explorateurs, l’empire des richesses me murmure de me perdre dans ses ruelles, au milieu de ses pierres et faïences. Je descends donc vers la ville basse prendre le pouls d’une ville qui ne cesse de séduire et de se développer.
Je comprends très vite que Lisbonne est une ville qui se mérite. La capitale du Portugal ne se dévoile vraiment qu’au promeneur. À celui qui prendra le temps d’arpenter le pavé et de lever le nez. Amis marcheurs, vous voici prévenus.
J’emprunte l’Avenida de la Liberdade, véritable devanture de magasins de luxe, pour arriver sur la Place des Restauradores qui me touche davantage par ses bâtiments néo-baroques, classiques et art déco. L’obélisque de la Restauration de l’indépendance rappelle les nombreux jougs (celui-ci était espagnol et a duré de 1580 à 1640) auxquels le Portugal a été soumis.
Lisbonne est une ville à l’architecture incroyable, mêlant tous les genres, du gothique au baroque, du classique au moderne. La belle façade néo-manuéline de la gare et le néo-classique du Théâtre national Dona Maria II me laissent sans voix tandis que les fontaines de la Place Rossio me charment par leurs rondeurs et harmonie douce.
Me voici dans le cœur de Lisbonne. Mes pas m’entraînent en direction du Tage et je zigzague entre les rues de l’Or, Augusta et et l’argent pour m’imprégner de l’atmosphère.