Thomson Birara est étudiant en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
Le musée de l’Aga Khan prolonge son exposition sur la Syrie jusqu’au 26 mars. Syria: a living history, dont le succès est soutenu depuis des mois, devait prendre fin le 28 février. «Nous voulons donner une plateforme pour que le public prenne connaissance de l’immense richesse de la culture syrienne», explique Filiz Çakır Phillip, une des conservatrice de l’exposition, en entrevue à L’Express.
Il va sans dire que l’actualité internationale – la guerre et les réfugiés – a grandement influencé le thème de l’exposition de ce nouveau musée torontois dédiée à la civilisation musulmane. Les 48 artéfacts exposés proviennent de la collaboration de sept institutions, dont le Musée Royal de l’Ontario et le Louvre.
Une expo de cette envergure prend normalement deux ans à organiser, selon la conservatrice. Celle-ci a été réalisée en neuf mois. «Tous nos partenaires étaient d’accord avec notre vision.»
Les oeuvres d’art récoltées par le musée couvrent une période d’environ 5000 ans. À travers l’art syrien, on a la confirmation que la région a toujours été un carrefour d’échanges culturels. Les trois grandes religions monothéistes ont laissé leur empreinte dans la créativité des artistes Syriens autant que les grands empires grecs, romains, perses, égyptiens et byzantins.