Quiconque a déjà été stressé s’en doute un peu: le stress altère le bon fonctionnement de notre matière grise. Ne serait-il pas utile de trouver une façon de s’en débarrasser?
Pour les neurologues des 20 dernières années, la question est devenue : comment empêcher l’impact négatif du stress sur nos fonctions cognitives? Ils ont pour cela des «cobayes» tout trouvés: des personnes ayant montré une forte résilience face à des événements traumatisants.
S’il s’agit là d’un courant de recherche qui remonte aux lendemains de la Seconde guerre mondiale — avec les soldats et les survivants des camps de concentration — l’exploration du cerveau et la génétique sont en train de fournir de nouvelles pistes.
Par exemple, serait-il possible que la résilience, au lieu d’être la manifestation d’une action de défense de notre organisme, soit le contraire: le résultat d’une absence d’action?