Quand la danse contemporaine converse avec les arts et les origines

Le festival Vanguardia rend la danse contemporaine plus accessible

Photo par Craig Meschino
Une danseuse du collectif Vanguardia Dance Projects lors d'une représentation.
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Publié 01/04/2019 par Léa Giandomenico

Proposer une conversation artistique entre les peuples, les origines et les disciplines: c’est le but du festival de danse organisé par le collectif Vanguardia Dance Projects, qui se tiendra du 2 au 6 avril au Aki Studio (585 Dundas Est).

Fondé par les danseuses et chorégraphes Olga Barrios et Norma Araiza, le collectif vise à mettre en avant des danseurs latino-américains qui vivent au Canada.

Poster festival
L’édition 2019 du Vanguardia Festival aura pour invités des danseurs de tous horizons.

Identités et frontières

Le festival, qui se tient tous les deux ans, vise cette année à incorporer la danse à d’autres disciplines artistiques. «Nous souhaitons montrer comment la danse peut se lier aux arts visuels et à la poésie par exemple», expliquent les deux chorégraphes.

Le collectif proposera, durant la semaine, des ateliers de travail chorégraphique ouverts à tous pendant la journée, et des représentations d’artistes professionnels le soir.

Ouvrir sur différentes origines

«Nos invités sont donc des artistes originaires d’Amérique du Sud: des Mexicains, des Colombiens, une Chilienne. Cependant, pour la première fois cette année, nous invitons des artistes qui viennent d’ailleurs (de Palestine, du Canada, des artistes afro-américains…)», ajoute Olga Barrios.

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Ouvrir les frontières entre les arts et les identités, quelles qu’elles soient, demeure l’envie principale du collectif de danseurs.

Olga Barrios, l’une des deux fondatrices du collectif Vanguardia Dance Projects.

«Nous souhaitons ouvrir la danse contemporaine au plus grand nombre.»

 

Vanguardia tend également à rendre la danse contemporaine accessible à tous. «Nous ne souhaitons pas simplifier ce type de danse, seulement l’ouvrir au plus grand nombre. C’est le but du festival.»

En effet, chacun peut venir participer aux ateliers du festival, qui se veut le plus inclusif possible. Nul besoin d’être un danseur.

Un collectif actif

«Le reste de l’année, nous proposons également des ateliers chorégraphiques au public. L’année dernière, nous avons organisé une retraite de danse», ajoutent Olga et Norma.

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Le collectif demeure, toute l’année, une plateforme qui promeut le travail de danseurs latino-américains, et qui crée du lien entre les arts.

Inscriptions nécessaires sur le site. Entrée: 25$.

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