La professeure d’administration publique Jennifer Wallner a demandé à des collègues de l’Université d’Ottawa d’écrire de courts mémoires sur des sujets susceptibles de faire partie de la prochaine campagne électorale en vue du scrutin fédéral du 21 octobre.
Soutenue dans sa démarche par le vice-doyen de la recherche de la Faculté des sciences sociales, John Sylvestre, la professeure Wallner avoue qu’elle a été influencée par une initiative de l’Université de Toronto (Ontario 360), qui s’est intéressé l’an dernier à certains domaines propres à la province.
«Mais la nôtre est différente en raison de la structure des soumissions des professeurs et du type d’évènements que nous prévoyons. En outre, les enjeux sont directement liés aux recherches menées par nos professeurs. Nous essayons ainsi de forger un nouveau chemin pour mobiliser les connaissances.»
Pas de jargon
Les profs ont eu comme consigne d’écrire trois pages maximum dans un langage clair «dépourvu du jargon» universitaire, ajoute Mme Wallner.
Cette initiative, désignée sous le nom d’IMPACT par la Faculté des sciences sociales, a été lancée le 18 juin sous forme de tables rondes avec, comme animateur, l’ancien commissaire aux langues officielles, Graham Fraser.