Ils abondent les termes élogieux ou les expressions étincelantes utilisés par les chroniqueurs pour parler de Michel-Ange: Il dicinon, une étoile au firmament de la Renaissance, l’incomparable, un maître du sublime, le génie de la Renaissance, une légende de l’histoire de l’art, le plus démesuré des artistes de la Renaissance, pour donner quelques exemples. Alors, que dire encore?
Il est difficile, dans le cas de Michel-Ange, de séparer l’homme de son œuvre, tant ce qu’il fait, fait partie de ce qu’il est, et cela dès qu’il s’engage dans le domaine artistique.
Né en 1475 dans le village de Caprese, en Toscane, il est, après le décès de sa mère en 1481, élevé dans la famille d’un tailleur de pierre jusqu’à 10 ans. On sait que les événements marquants de l’enfance ont beaucoup de répercussions par la suite.
À partir de 1488, malgré l’opposition de son père et de ses oncles, il choisit de devenir pour trois ans l’apprenti de Domenico Ghirlandaio (1448-1494), un peintre de l’école de Florence, auteur en particulier de fresques.
Michel-Ange va étudier les fresques et démontrer une grande habileté à les copier. Mais ses remarques lui vaudront un coup de poing d’un sculpteur mécontent qui lui casse le nez.